Formulaire de participation

La filiation est une identité
Et l’identité de l’enfant est un droit sacré
Dans un monde où les destins se croisent et où les cœurs se lient, la pureté des enfants inconnus raconte des histoires que personne n’a entendues. Ces enfants, que la vie a portés dans ses bras sans leur demander leur avis, aspirent à la chaleur de l’appartenance et au geste de reconnaissance qui soulage leur cœur des fardeaux de la solitude et du rejet.
Partout dans ce monde, un enfant sans identité regarde la vie avec des yeux pleins de questions : « Qui suis-je ? À qui appartiens-je ? » Ces questions, simples en apparence, cachent une souffrance profonde, car elles prennent à ces enfants leur droit à une identité, à un avenir serein.
Le déni de filiation ne prive pas seulement l’enfant de son nom et de son histoire, il lui inflige aussi un sentiment d’infériorité et d’isolement. Il le coupe de ses droits fondamentaux : la protection, l’amour, et la dignité. La science moderne, avec l’ADN, nous offre un moyen juste, humain et précis pour redonner aux enfants ces droits, en leur offrant une chance de vivre une vie pleine de respect et d’appartenance.
Le déni de filiation n’est pas qu’une violation des droits de l’enfant, mais aussi une injustice qui les condamne à vivre en marge, loin des opportunités de dignité et d’égalité que chaque enfant mérite. Ces enfants n’ont pas choisi leur sort, et les circonstances de leur naissance ne dépendent pas d’eux. Alors, ne devons-nous pas être leur soutien et leur offrir les droits qu’ils ont été privés de façon injuste ?
Lorsque nous plaçons l’intérêt supérieur de l’enfant, principe universel et noble, au centre de nos préoccupations, la reconnaissance de la filiation dépasse le simple cadre juridique. Elle devient un acte de justice, un message de solidarité et d’humanité que nous devons incarner dans nos sociétés. Les enfants sans identité biologique et/ou abandonnés ne sont pas des chiffres dans des rapports, ce sont des vies qui méritent d’être reconnues, des vies qui doivent être le lien vers un avenir juste et respectueux.
Aujourd’hui, grâce aux progrès de la science, l’expertise génétique (ADN) devient un outil inégalé pour prouver la filiation de manière juste et irréfutable. Elle offre à ces enfants une chance de s’intégrer dans une famille et une société, leur permettant ainsi de trouver un lieu où ils peuvent se sentir en sécurité et accueillis.
C’est pourquoi nous appelons à l’adoption de cette expertise comme un moyen essentiel et irrévocable pour rétablir la vérité et garantir à chaque enfant le droit à une identité, à une place dans notre monde. Soyons la voix qui redonne de l’espoir à ces enfants, la main qui répare les cœurs brisés.
Unissons nos forces pour faire reconnaître ces enfants, pour qu’ils puissent vivre une vie pleine de sens et de dignité. Une société juste est celle qui protège les plus vulnérables et leur offre les moyens de devenir des acteurs du futur.
Nous vous attendons au Forum National de l’Orphelin.
Formulaire de participation
Legitime ou illegitime... Qu'elle est ma responsabilite.
Cette 7ème édition se déroule dans un contexte marqué par les débats sur les réformes législatives au Maroc, en particulier la révision du Code de la famille, visant à améliorer la situation de la famille marocaine dans sa globalité. Depuis ses débuts, la Marocaine de l’Orphelin a défendu le droit de l’enfant à connaître ses origines et à grandir au sein de sa famille biologique, une cause centrale pour l’association. Cette année, le Forum National des Orphelins se focalise sur des articles spécifiques du Code de la famille.
L’objectif principal du FNO consiste à identifier les dispositions du code qui vont à l’encontre du principe de l’intérêt supérieur de l’enfant et à plaider en faveur de leur réforme. Le concept d’intérêt supérieur de l’enfant est une pierre angulaire du droit familial et guide l’action de l’association au sein de la société. Parmi les préoccupations soulevées figure la question débattue de la filiation des enfants nés hors mariage, suscitant des discussions au sein des acteurs de la protection de l’enfance au Maroc.
Les associations unissent leurs voix pour demander l’harmonisation de la législation nationale avec les normes internationales et constitutionnelles de 2011. Actuellement, les dispositions du Code de la famille ne respectent pas le principe de l’intérêt de l’enfant, privant ainsi les enfants de nombreux droits fondamentaux, dont celui de connaître leur identité biologique. La question centrale soulevée est celle de savoir si les enfants nés hors mariage devraient être doublement pénalisés par la rigidité de ces lois au Maroc.
À cette occasion, l’Association Marocaine de l’Orphelin a le plaisir de vous convier à assister à cet important événement annuel. Pour s’inscrire, nous vous prions de remplir le formulaire :